Kiné! La Suisse romande t'attend !

En réalité, il s’agit simplement de deux dénominations différentes pour désigner la même pratique. En France, on parle souvent de kinésithérapeute, tandis qu’en Suisse et dans d’autres parties de l’Europe, on utilise le terme physiothérapeute. (https://physioactiv.bolla.fr/kinesitherapie-physiotherapie/#:~:text=Quelle%20est%20la%20diff%C3%A9rence%20entre,le%20mouvement%20par%20le%20mouvement.)

Pour exercer en tant que physiothérapeute en Suisse, tu dois être citoyen suisse ou ressortissant européen. Il est nécessaire d’avoir un diplôme de physiothérapie suisse (HES) ou un titre équivalent, tel qu’un diplôme de kinésithérapeute issu d’une école étrangère. L’obtention d’une autorisation de pratique cantonale est également indispensable.

Si tu ne possèdes pas un diplôme suisse HES, une demande d’équivalence doit être soumise à la Croix-Rouge suisse. Les étapes comprennent une pré-vérification en ligne via le site www.precheck.ch , la soumission d’une demande complète avec les documents nécessaires et le paiement des frais. La décision finale peut être une équivalence totale ou partielle, cette dernière impliquant la satisfaction de conditions supplémentaires dans les deux ans suivant la décision pour exercer pleinement en Suisse.

La réponse est oui. Si tu as suivi une formation à l’étranger et que tu souhaites exercer une profession de la santé réglementée en Suisse, tu dois faire reconnaître ton diplôme.

(https://www.redcross.ch/fr/notre-offre/professions-de-la-sante-reconnaissance-et-enregistrement/reconnaissance-de-diplomes-etrangers)

Après avoir obtenu ton équivalence et payé les frais, tu dois également obtenir un droit de pratique dans le canton où tu souhaites travailler. Bien que cette étape soit généralement plus simple, elle implique également des frais. Le coût total de la procédure d’équivalence et du droit de pratique peut varier de 2 000 CHF à 10 000 CHF, en fonction des exigences et de ta situation. Kiné en Suisse peut t’assister dans ces démarches administratives et peut souvent négocier une aide financière de ton futur employeur.

(https://www.vd.ch/sante-soins-et-handicap/pour-les-professionnels/autorisations-de-pratiquer )

En Suisse romande, la région francophone du pays, le français est la langue principale. Pour exercer une profession qualifiée, un niveau de français B2/C1 à l’oral et à l’écrit est souvent requis. (https://www.arbeit.swiss/secoalv/fr/home/menue/stellensuchende/berufliche-mobilitaet-in-der-eu-efta—eures/leben-und-arbeiten-in-der-schweiz.html#:~:text=Romanche%20(0%2C5%25)&text=Nous%20vous%20recommandons%20fortement%20de,B2%2FC1%20est%20g%C3%A9n%C3%A9ralement%20exig%C3%A9.°

Ce sont les types de permis de travail en Suisse : B pour résidence à long terme, L pour courts séjours de moins d’un an, et C pour l’autorisation d’établissement permanente. (https://www.travailler-en-suisse.ch/principaux-permis-travail-suisse.html#:~:text=Vous%20trouverez%20ci%2Ddessous%20les,C%20(autorisation%20d’%C3%A9tablissement)

La loi encadre la durée maximale de travail à 45 à 50 heures par semaine. Toutefois, grâce aux accords collectifs, la moyenne hebdomadaire de travail se maintient à 42 heures.

(https://www.connexion-emploi.com/fr/a/le-contrat-de-travail-en-suisse-horaires-conges-et-autres-points-importants )

Chaque employé bénéficie d’un minimum de quatre semaines de congés payés par an.

Selon la législation suisse du travail, le préavis pour la résiliation de contrat est d’un mois pour la première année de service, de deux mois pour la deuxième à la neuvième année, et de trois mois au-delà de la neuvième année.

En Suisse, à l’exception des cantons de Bâle-Ville, Genève, Jura, Neuchâtel et Tessin, il n’y a pas de salaire minimum légal.

Les physiothérapeutes ne sont pas couverts par des conventions collectives spécifiques en matière de rémunération. Les salaires sont généralement indiqués en brut, car le montant net dépend de divers facteurs tels que les cotisations sociales, l’impôt prélevé à la source, l’âge et la situation familiale du salarié.

Les débutants dans ce domaine peuvent espérer un salaire annuel moyen de 78 306 CHF. Le salaire maximum pour cette profession est de 101 500 CHF par an. (https://www.jobup.ch/fr/informations-salaire/?canton=ch&term=physioth%C3%A9rapeute-chef)

En Suisse, le taux de charges sociales sur un salaire varie selon l’âge et le canton de l’entreprise. En général, ces charges représentent entre 20% et 40% du salaire, partagées entre l’employeur et l’employé pour des aspects tels que l’AVS/AI/APG, l’AC et la LPP. Ainsi, le taux de charges pour l’employeur se situe généralement entre 10% et 20% du salaire. (https://karpeo.ch/charges-sociales-taux-suisse/)

L’impôt prélevé à la source correspond à 10% des revenus bruts. Les rentes annuelles inférieures à 1000 CHF ne sont pas imposées. (https://www.ge.ch/imposition-source-prestations-prevoyance/calcul-impot-source#:~:text=Le%20montant%20de%20votre%20imp%C3%B4t,elle%20n’est%20pas%20impos%C3%A9e.)

En Suisse, l’assurance maladie, principale charge financière, est régie par la LAMAL. Les primes varient selon l’âge, la franchise et le niveau de couverture. L’assurance de base est obligatoire et couvre tous les soins ambulatoires et hospitaliers. En 2023, la prime moyenne sera de 334,70 francs suisses. L’assurance accidents est partagée avec l’employeur ou complétée par un contrat privé pour les travailleurs indépendants ou les retraités.

(https://www.mutuelle-miltis.fr/guides/guide-sante-pour-tous/la-lamal/ )